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BRETAGNE

Nom Breton: GWERZHOÙ

Région administrative :

Pays de la Loire

Département : Loire-Atlantique Arrondissement de : Nantes

Canton de : Vertou

Population : 21 640 habitants

Habitants : Vertaviens ou Vertouins

Superficie : 3 803 hectares

Altitude : 32 mètres

Cours d’eau : la Sèvre Nantaise et la Vertonne

Blason :

Depuis 1957, le conseil municipal de Vertou a adopté un blason qui a été enregistré comme suit par la Commission d’Héraldique Urbaine du Département en 1972 :

« Chapitre Saint Martin : d’argent à un if arraché de sinople, chargé sur le fût d’une fleur de lys d’or, accosté à dextre d’une fleur de lys d’azur et d’une moucheture d’hermine et de sable posées l’une sur l’autre, et à senestre d’une moucheture d’hermine de sable et d’une fleur de lys d’azur, aussi l’une sur l’autre ».

Ville jumelée, depuis 1957,avec la commune de Morges, magnifique petite ville de Suisse située sur les bords du Lac Léman, dans le canton de Vaud.

Origine du nom :

Parfois appelée « Vrezou » dans les textes du XVIIIe siècle, Vertou trouverait l’origine de son nom dans le mot celtique « Vertaw », de « ver« , rivière et de « taw« , paix, silence en breton, traduit en latin « Vertavum »


Généralités historiques :

La Préhistoire

De nombreux indices archéologiques ont prouvé que la commune a été occupée en des temps reculés : haches en pierre polie, aux Grisons, à la Poëleire et au Launay, ainsi qu’en forêt de Toufou, également des auges en pierre meulière remplies de flèches en silex, à la Salmonière et à la Roche, ou encore les ruines d’un tombeau, garni de poteries brisées et d’ossements humains, au village de la Blandinière…

Le bâton de Saint Martin

Vers l’an 600, le bourg connut son premier développement lorsque Saint Martin, envoyé par l’évêque de Nantes, fonda deux abbayes, l’une à l’emplacement du presbytère actuel et dont il reste le portail d’entrée du XVIIIe siècle (inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques), l’autre derrière la Croix Saint-Pierre.

La légende dit que Saint Martin planta son bâton de pèlerin à l’emplacement de la cure actuelle. Ce bâton prit racine, se ramifia et devint un arbre qui vécut plusieurs siècles. On a d’ailleurs choisi ce symbole pour les armes de Vertou.

Une abbaye, avec titre et prévôté, fut fondée sur l’emplacement d’un oratoire établi précédemment par saint Martin de Vertou. Ce furent les moines qui rendirent la Sèvre navigable, ils construisirent un barrage vers l’an mil.

L’église actuelle a été construite entre 1875 et 1887. Elle prend la suite de trois églises : la première construite par Saint Martin en 576, la deuxième commencée en 840 mais non achevée à cause des invasions normandes, et la troisième qui servit à partir de 945 et qui fut détruite le 17 septembre 1793.

Le premier développement a été provoqué par Saint Martin vers l’an 600 et par la suite relayé par le commerce sur la Sèvre nantaise, Vertou réussit aujourd’hui à s’imposer comme une petite ville d’équilibre, « commune verdoyante aux portes de l’agglomération ».

Le Moyen Age

Les souvenirs du Moyen-Age à Vertou sont nombreux : tombeaux mérovingiens ou sarcophages conservés dans le cimetière qui jouxte le vieux logis du Beau Verger, moulins au sommet des coteaux, châteaux (La Bourdinière, la « Tour d’Amour » de La Chasseloire, La Courneuve en forêt ducale de Touffou…).

Les grands travaux des moines

Entre 1470 et 1650, les moines entreprennent de grands travaux, dont la fameuse « Chaussée des Moines ». Ce barrage régulant le cours de la Sèvre permit la navigation et contribua au développement de la cité.

La visite de Rabelais

Du XVIe siècle, Vertou garde le souvenir de la visite de Rabelais. En pèlerinage dans la région, l’écrivain s’arrêta à La Haye-Fouassière, où il apprécia les fouaces, et à Vertou, célèbre par ses boudins, ses salades et son vin.

L’essor du « port fluvial »

Les premières écluses sur la Sèvre furent construites au XVIIe siècle. La grande écluse actuelle, construite par Pierre Desprez, accueillit son premier bateau le 3 septembre 1755. Le commerce sur la Sèvre fut florissant, avec nombre de chargements de vins entre le Port-Domino et le Chêne. En 1830, 1 639 bateaux traversèrent la Chaussée, portant 13 082 tonnes de marchandises…

Particularités :

Site préhistorique.

Sarcophages mérovingiens.

Maisons rurales traditionnelles.

Maisons de vignerons XVIIIe/XIXe siècles.

Nombreux châteaux ou « folies ».

Château Launay XVIIIe siècle, Château La Frémoire.

Château Le Portereau.

Château Motte-Chain.

Villa de La Bastière, ainsi que jardin, douves, charmille et belvédère.

Chaussée aux Moines XVIe siècle et moulin.

Église XIXe siècle à haut clocher.

Porche XVIIe siècle de l’ancienne abbaye, place Saint-Martin.

Chapelles rurales.

Site du bourg dans la vallée verdoyante de la Sèvre.

Rives de la Sèvre au Chêne, à Pierre-Percée, à Portillon, à La Ramée

Site de la butte des deux moulins des coteaux de Portillon : terrasses, ruines des deux moulins et de l’ancienne demeure, terrain planté de vignes du côté de la vallée de la Sèvre.

La Chaussée aux Moines : panoramas.

Forêt de Touffou.

Bois.

Cyprès de 270 ans à Bel Air.

Ressources et productions :

Carrières.

Sources d’eau minérale de l’Ebeaupin.

Pâturages Vigne, cultures maraîchères, vergers. Elevage.

AOC « Muscadet de Sèvre-et-Maine »; VDQS « Gros-Plant du Pays Nantais ».

Visites guidées de la Biscuiterie Nantaise.

Vie locale :

Ports sur rivière (L’Angebardière, La Barbinière, Portillon, La Ramée).

Marché : samedi, dimanche.

Visites guidées de la ville.

Expositions au moulin Gautron.

Location de canoës-kayaks et de bateaux électriques.

Courses hippiques : fin août.

Promenades en bateau sur la Sèvre.

Randonnées pédestres.

Manifestations folkloriques.

Office de tourisme.

Sources :

http://www.mairie-vertou.fr

http://bzh.44.free.fr