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BRETAGNE

Nom Breton : KERSORIN

Région administrative :

Pays de la Loire

Département : Loire-Atlantique Arrondissement de : Nantes

Canton de : Vertou

Population : 7 200 habitants

Habitants : Sorinièrois

Superficie : 1 319 hectares

Altitude : 30 mètres

Cours d’eau : l’Ognon

Blason :

Conçu par M. DURIVAULT et dessiné par Louis ROBERT en 1955

D’argent au chevron de gueule, accompagné en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d’un château d’azur pavillonné et girouetté du même, maçonné d’or et flanqué de deux tours du même, et accompagné de trois mouchetures d’hermine ; au chef de sable chargé d’une coquille accostée de deux croix hautes tréflées au pied fiché, le tout d’argent. 

Le champ d’argent, le chevron de gueule et les deux trèfles de sinople rappellent les armes du Seigneur d’Arquistade, deux fois Maire de Nantes en 1735 et 1740, qui possédait en seigneurie la terre de la Maillardière.

Le château d’azur, maçonné d’or, accompagné de trois mouchetures d’hermine, de sable, sont tirées des armes de l’ancienne Abbaye de Villeneuve.

Le chef de sable, la coquille et les deux croix hautes renvoient aux armes de la famille de Becdelièvre qui possédait de nombreuses terres et fermes sur le territoire de la commune.

Origine du nom :

Le nom viendrait du patronyme « Sorin »


Généralités historiques : La Commune à été créée en 1865

Dès le 20 août 1835 une ordonnance Royale nomme Jean ARTAUD, aubergiste aux Sorinières et conseiller municipal de Vertou, adjoint spécial pour la rive gauche de la Sèvre de la commune « considérant que les communications de la partie de la commune de Vertou située sur la rive gauche de la Sèvre, avec le chef lieu de cette commune, sont dangereuses et souvent impossibles ».

Cette même année, la Paroisse des Sorinières est crée. Elle reste sous la tutelle de Vertou, jusqu’à l’ordonnance royale signée de Louis Philippe, en date du 25 février 1840 qui créé la paroisse des Sorinières par détachement de 686 hectares de celle de Vertou. La chapelle sera érigée en église paroissiale par l’Évêque de Nantes le 16 mai 1840, l’abbé Verhoeven qui vient d’Orvault, est nommé prêtre.

Le 10 avril 1849 un arrêté préfectoral supprime la fonction d’adjoint spécial aux Sorinières, au motif que « n’ayant plus lieu d’être depuis le rétablissement de la Chaussée, et la construction d’un pont ».
Malgré l’opposition des communes concernées, un arrêté préfectoral du 21 juillet 1851 agrandit la paroisse de 169 hectares enlevés à Pont Saint Martin et de 220 hectares pris sur Le Bignon. La paroisse compte alors 1243 âmes : 835 de Vertou, 248 du Bignon et 160 de Pont Saint Martin qui ne sont toujours pas de vrais… Soriniérois. Entre 1835 et 1865, les habitants du hameau auront mis toute leur énergie pour voir naître « leur » commune. Il faut dire que les communes concernées par cette création (Vertou, dont il faut se détacher, Le Bignon et Pont Saint Martin à qui il faut arracher une partie de leur territoire) ne sont pas très coopératives.

C’est finalement le Conseil Général de Loire-Inférieure qui finira par trancher en 1862 et imposer la création de la commune des Sorinières, laquelle prendra quand même trois ans à être finalisée… Le 31 mai 1865, un décret de Napoléon III officialise la naissance de la commune de Sorinières. M. Cornet, adjoint spécial de Vertou, assuma les fonctions de maire jusqu’à ce que Monsieur Hippolyte Derouet, conseiller municipal de Vertou demeurant à la Bauche Derouet,  soit nommé maire par arrêté préfectoral.  Hippolyte Derouet , aura l’honneur d’ouvrir la séance du premier conseil municipal des Sorinières, le 10 septembre 1865.

Particularités :

Menhir des Faulx 4500 – 2500 av J-C, en quartzite, christianisé par l’ajout d’une croix et d’une petite statuette.

Menhir de la Haute Lande également en quartzite, ce menhir pèse de 15 à 20 tonnes.

L’Abbaye de Villeneuve, abbaye de l’ordre de Cîteaux, a été fondée en 1201 par Constance, veuve de Geoffroy II, duc de Bretagne et remariée à Guy de Thouars. A l’invitation de la duchesse, douze moines blancs quittent l’Abbaye de Buzay et commencent à défricher un site « idoine et décent » selon Constance, appelé la Cortinaria (la Cortinaire). A la suite de dons successifs, la juridiction de Villeneuve s’étendra même sur les paroisses voisines du Bignon, de Montbert et de Pont Saint Martin, etc. Les Bleus ont brûlé les bâtiments pour déloger les insurgés vendéens. Le château actuel est dû à Blanchard, greffier au présidial de Nantes (Les Blanchard de Villeneuve étaient des hommes de loi de Nantes, membres de la Garde Nationale), qui en avait fait l’acquisition (biens nationaux).

Le Bon Acquet – XVIe; Vincent Monnier en fit l’acquisition en 1510 et c’est dans cette maison que devait naître l’Abbé Prudent Monnier, curé très aimé de Vertou entre 1807 et 1820. Bon Acquet était une dépendance de la Maillardière dont les terres ont été vendues à la Révolution.

La Courneuve – XVIIe aurait été construite avec les pierres du Château de Touffou détruit en 1614. Après la Révolution, La Courneuve fut vendue à des armateurs nantais.

Les Granges – XVIIIe Au Moyen Age, le terme « grange » désignait une exploitation rurale qui dépendait d’une abbaye. Elle abritait parfois les moines convers. Ce village dépendait autrefois de l’abbaye de Villeneuve.
La Bauche de Rouet – XVIIIe et chapelle (XIXe siècle). Une bauche signifie bois, bosquet. Celle de Rouet doit son nom à Thomas Drouet (Derouet).
La Blanchardière – XVIIIe bâtie vers 1712 par l’architecte Louis Fresneau.

Le manoir de La Roulière (XVIIIe siècle). Le camp de La Roulière (près de 800 hommes sous les ordres du Général Crouzat dès le 20 mai 1794) fait partie des nombreux camps retranchés qui existent à cette époque en Vendée et qui hébergent les colonnes infernales. Ce lieu est l’enjeu d’un violent combat le 5 septembre 1794 (en présence de Charette).

Le château de la Maillardière (XIXe siècle). Il possédait jadis une haute, moyenne et basse justice. Le château est brûlé en 1789. L’édifice actuel est construit au début du XIXe siècle. Il possédait jadis une chapelle privée.
L’église Notre-Dame (1840). La première pierre est bénie le 23 juillet 1835. D’abord simple chapelle dépendant de la paroisse de Vertou, elle devient église paroissiale le 16 mai 1840. Le clocher n’est construit qu’en avril 1898. Les trois cloches ont été bénies le 21 octobre 1900. La chaire, en bois sculpté, date du XIXe siècle. L’autel (XIXe siècle) de la Sainte Vierge représente « l’Adoration des bergers ». La grotte de l’Assomption (1841-1865), œuvre d’Henri Barrême, se trouve au fond du chœur.

Le Magnolia Grandiflora

C’est en 1711 que le premier Magnolia Grandiflora aborde nos côtes, débarqué discrètement du Saint Michel en provenance des Amériques. René Darquistade, ultérieurement maire de Nantes en 1735 et 1740, récupère le végétal et l’installe dans l’orangerie de son château de la Maillardière. Les 2 marcottages qui ont été réalisés, un est resté à la Maillardière (mort en 1849), l’autre au jardin des plantes, ont donnés de nombreux « descendants ». Un autre, plus vigoureux, a été importé ultérieurement (entre 1741 et 1749) par Roland Michel Barin de la Galissonière (gouverneur de Louisiane). Il porte le nom de « magnolia grandiflora galissonniensis ».

Ressources et productions :

Pâturages, Vignes, cultures maraîchères, vergers. Elevage.

Commerces, artisanat et industries.

Vie locale :

Marché le jeudi.

Sources :

http://www.ville-sorinieres.fr

http://bzh.44.free.fr

http://www.infobretagne.com

http://fr.wikipedia.org